Au 1er semestre 2023, la santé des entreprises est une nouvelle fois mise à mal par une baisse généralisée des indicateurs sur les six derniers mois. Les dirigeants alsaciens observent une détérioration de leur activité plus forte que ce qu'ils anticipaient en janvier dernier.

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Le baromètre de conjoncture - Alsace
N°23 - Septembre 2023
Au 1er semestre 2023, la santé des entreprises est une nouvelle fois mise à mal par une baisse généralisée des
indicateurs sur les six derniers mois. Cette dégradation est, certes, plus modérée en ce qui concerne les indicateurs
financiers et d’emploi, dont les indices d’évolution (solde des avis à la hausse - avis à la baisse) étaient déjà négatifs.
En revanche, les dirigeants alsaciens observent une détérioration de leur activité (chiffre d’affaires et carnet de
commandes) plus forte que ce qu’ils anticipaient en janvier dernier.
Ainsi, tous les indices sont négatifs au 1er semestre 2023 : cela signifie que les chefs d’entreprises sont toujours plus
nombreux à constater une baisse des indicateurs plutôt qu’une hausse sur les six derniers mois. Par ailleurs, les
résultats sont nettement moins bons que ceux espérés à travers les projections énoncées en janvier dernier.
Ces constats jouent sur le moral des dirigeants qui ne s’est pas du tout amélioré. Un tiers d’entre eux se dit encore
satisfait de la situation de son entreprise (34 %). Cette proportion est ainsi à peine inférieure à celle du semestre
précédent (- 2 points), et égale à celle du 1er semestre 2022.
Pour le 2ème semestre 2023, un chef d’entreprise sur deux table sur une stabilité de son environnement de travail,
tandis qu’ils sont 25 % à s’attendre à une évolution favorable de leur cadre professionnel.
D’après les dirigeants alsaciens, la situation de leur entreprise ne peut que s’améliorer : activité, finances, emploi sont
revus à la hausse sur les six prochains mois. Toutefois leur optimisme reste modéré car si les indices remontent, ils
demeurent toujours négatifs. Seul, celui du chiffre d’affaires redeviendrait positif.